vendredi 16 novembre 2007

LES DIFFÉRENTS TITRES

Il y a eu Bio-Skunk, il y a eu Lidl, et il y a eu Ta Race ! Bio-Skunk, je l'ai abandonné. Trop d'années que je le trimballais ce titre. Et puis je ne voulais pas de la référence à la beu. Pour Lidl, une idée de Denis, on a eu peur que le groupe LIDL ne le prenne mal. On ne sait jamais, et on évite toute possibilité de procès. Pour Ta Race, enfin, les discussions ont été âpres. Ce que j'aimais dans ce titre, c'était le côté agression. Dans le même esprit que Nique Ta Mère, dont j'ai tout de même adoré tous les albums. Là, c'est la maison d'édition qui a coincé. Il n'ont pas été choqués, mais ils ont trouvé que le lien avec l'histoire n'était pas assez franc. Pour moi, ça l'était. Denis Chapuis, mon héros, dit Ta Race à l'administration, et c'est exactement ce que cette même administration lui répond : Ta Race !

Bad Trip a été retenu. Une idée de la maison d'édition, que j'ai acceptée et que je défends. Ce qui me plaît, c'est le titre en anglais, parce que ça claque. J'ai écrit plusieurs romans, avant d'être publié, et ce que je retiens de ces essais, de ces roman-brouillons, ce sont les titres. Pluck. Wandering Stars. Mind The Gap... Des titres qui sonnent francs, comme une chanson des Beastie Boys, des Super Grass, ou encore des Roots. Les titres en Français sont moins percutants que ceux en Anglais, tout comme le Rock, le Rap ou la Pop s'écoutent en anglais. La voix, dans ces styles de musique, n'est pas là pour donner du sens, pour raconter quelque chose, elle n'est là que comme instrument supplémentaire. Je le vois comme ça. Je n'ai jamais rien appris d'intéressant en écoutant un album de David Bowie, de Portishead ou de Cypress Hill.

Transition que je n'avais pas prévu en commençant cet article : la Star Academy. J'ébauche ce thème dans Bad Trip. Je parle de la Bâtards Academy, et de son présentateur vedette : Mycose. La Bâtard Academy, c'est l'ennemi. Des gens qui veulent faire croire que l'art se résume à de la technique, technique de scène, technique vocale, etc. Que ces élèves ahuris apprennent ces techniques, grand bien leur fasse. Mais que l'on ne vienne pas nous dire que ce sont des artistes : ce sont des interprètes.
Une oeuvre d'art, quelle qu'elle soit, doit remplir trois conditions. Il doit y avoir artfact, il doit y avoir volonté de créer, et il doit y avoir reconnaissance du monde de l'art. Qu'importe si l'oeuvre est lamentable ; si ces trois conditions sont remplies, le statut d'oeuvre est "accordé". Or, les élèves de la Bâtard Academy ne produisent aucune création, ils interprètent. Du vent. Et du balais !

1 commentaire:

Toopax a dit…

"La France assimilera la musique au Karaoke" Akhenaton (J'ai pas de face)