jeudi 21 juillet 2011

UNE CRAVATE AU THÉÂTRE DU ROND POINT...

Après un grand silence et pas de nouveautés à livrer, voici un lien qui fait bien plaisir...

http://www.theatredurondpoint.fr/saison/autres_evenements.cfm

Ah pis y a eu ça aussi...

http://www.culture-besancon.fr/actu/2010/entretien-avec-jacky-schwartzmann-auteur-de-bad-trip

jeudi 4 mars 2010

MR CHAPUIS AU PETIT THÉÂTRE...



Disons que nous avons là une idée de l'ambiance générale de la pièce...
comme un pixel de l'affiche...

... AU PETIT THÉÂTRE DE LA BOULOIE LE 31 MAI 2010



Les ZX 600, autre pixel de la pièce...
Le 31 mai 2010, à la Bouloie, Mr Chapuis sera joué par Stéphane Poulet, avec une mise en scène de Mélanie Manuelian.

Ainsi le 31 mai ne sera plus que la date anniversaire du départ de Vincent Barthet... ça fera 19 ans cette année je crois, pour ceux qui connaissaient.

SALON DU LIVRE CHAMPAGNE AU MONT D'OR



Le week-end du 13 - 14 mars, pas très loin de Lyon...

mercredi 1 avril 2009

LES FRANGINS...

Pour ceux qui ne savaient pas, il y a aussi des musiciens dans la fratrie... Alors pour ceux qui veulent une version musicale de Bad Trip, vous pouvez acheter l'album des STENO P (voir lien ci-contre)

mercredi 25 mars 2009

ALSACHERIE



Un merci tout particulier à Pierre F, l'afficheur sauvage mulhousien, qui nous a sorti ça cette semaine. La photo était celle prise chez mon éditeur, l'an dernier. Comme un dernier hommage à un livre mort parce que pas vendu...

580

Voilà, c'est terminé. Mon éditeur me propose de racheter les exemplaires restants de Bad Trip avant qu'il ne s'en débarrasse. Je vais me fendre pour en prendre une centaine. Comme ils arrêtent la collection romans, je me retrouve donc à devoir tout recommencer. Tout ça pour dire que je ne sais même pas si le roman que je travaille actuellement sortira un jour. En tout cas je ne sais ni chez qui, ni quand.

résultats des courses : il semble que 580 exemplaires aient été vendus, sur la France. Comme je ne pense pas avoir 580 potes, il y a du Bad Trip disséminé un peu partout sur le territoire. Un grand merci en tout cas à celles et ceux qui ont acheté le roman.

jeudi 19 mars 2009

SALON DU ROMAN NOIR

Dernière actualité en date, je participerai au salon du roman noir, à Besançon, le dernier week-end de mai. En espérant ne pas avoir le même problème qu'au salon du livre LES MOTS DOUBS, en septembre dernier, où la librairie Forum Montbeliard a tout simplement perdu le carton avec mes livres. Venu de Lyon pour rien. Je pense que ce ne sera pas le cas, parce que le salon du roman noir de Besançon, c'est systématiquement top. En espérant aussi que la pétanque entre auteurs du dimanche matin est toujours de mise...

JAMEL COMEDY CLUB

Bertrand Cavassa a participé à un casting du Jamel Comedy Club, avec un sketch que j'ai écrit, et qui fait parti d'un spectacle auquel nous travaillons ensemble. Moi à la plume et lui aux planches, bien entendu. À suivre...

FESTIVAL DE CAVES

Juste pour annoncer que Bad Trip sera joué dans le cadre du festival de caves, à Besançon. Une mise en scène de Mélanie Manuelian. Il devrait y avoir trois représentations, fin mai début juin.

jeudi 3 avril 2008

CHÈRE NICKYLILAS



Je m'étais imposé de ne pas raconter ma vie dans ce blog, sauf si cela avait un rapport avec l'écriture ou la publication d'un de mes romans. Je m'étais également imposé de ne pas donner mon avis sur l'actualité, quelle qu'elle soit. Mais le message si sympathique de Nickylilas, que je remercie bien, au passage, m'inspire, et je passe outre. Car il y a bien un fait, dans l'actualité récente, qui m'a marqué, et qui mérite que l'on s'y attarde un peu... La reformation du Suprême NTM. Petit concert "intime" au Grand Journal de Denisot. J'étais moi aussi au concert d'NTM aux Eurock, c'était en 1998 je crois. Il y avait également la Foncky Family, Asian Dub, et Portis Head. Grand souvenir, et good trip, comme vous le dîtes si bien, Nicky. Je les avais revus la même année, à Strasbourg, avec le même plaisir. Enfin bref, voilà, il y a parfois de bonnes nouvelles. Prions pour qu'un nouvel album suive.

vendredi 15 février 2008

LE PROGRES



Un grand merci à Aurélien Martinez, le jeune journaliste du Progrès, qui a lu et surtout compris tous les enjeux du livre.

jeudi 31 janvier 2008

MARIANNE

Voici un court article dont je me souviendrai longtemps, puisqu'il représente le premier petit pas dans la presse nationale.

<< Il reste 150 € pour finir le mois. Que faire ? Un livre. Bad Trip, de Jacky Schwartzmann, raconte la dérive d'un homme qui fait connaissance avec les circuits de réinserstion. Il s'en sort. Et sombre. Verdict : c'était mieux au RMI ! >>

Marianne du 26 janvier au 1 février.

DISCOUNT



J'ai quelques amis intellectuels dans mon entourage proche, à commencer par Martial. L'ami intellectuel est ce type qui explique mieux que vous ce que vous avez mis en lumière dans votre roman. Martial, par exemple, m'a expliqué sa vision du Lidl, quelque chose auquel je n'avais pas pensé, mais qui me plaît bien. Le paradoxe du Lidl. D'un côté, on fait les prix les plus bas possible, en prenant très peu d'employés, payés très peu. Aucun investissement dans la décoration, ni dans l'agancement des rayons. On pose les palettes à même le sol. Autant d'économies qui visent à faire un maximum de profits. Et cette politique, que l'on peut qualifier d'ultra-capitaliste, donne pour résultat... une esthétique digne de l'ex-Union Soviétique, comme en témoignent les blouses des caissières,
<< dessinées par un couturier de l'ère stalinienne >>.
Cette idée résume parfaitement l'ouverture du roman. Merci à Martial donc !

vendredi 16 novembre 2007

ÇA A COMMENCÉ COMME ÇA…

Un déclic, en 1998. Une courte nouvelle, BIO-SKUNK. Je mets en place, pour la première fois, le style qui est encore le mien aujourd’hui. Un peu moins de 10 ans plus tard, janvier 2008, le roman BAD TRIP sort. Des réalisateurs tournent des courts, qu’ils transforment en longs métrages, des années plus tard. Eh bien c’est pareil. La nouvelle BIO-SKUNK de 1998 est devenue le roman BAD TRIP de 2008.

De longues années sans l’ombre d’un contact. Rien. Nibe. J’écrivais roman sur roman, m’adaptant tant bien que mal aux divers jobs alimentaires que je décrochais. Emploi-jeune, libraire, barman, serveur… En 2003, une publication, enfin. Un roman policier, Public Enemy, publié et diffusé dans le Doubs. Auteur régional, voilà ce qui se profilait. Littérature cancoïllotte, fête de la saucisse de Morteau, séance de signature à la Foire Comtoise. Je vous épargne les détails de ce que l’on ressent, l’angoisse, les doutes, etc. C’est assez pathétique, et assez pas intéressant, aussi.
En 2006, je n’y tiens plus. Je force le destin. J’ai lu quelques-uns des livres de Denis Robert, dont Révélation$, premier missile envoyé contre la Clearstream et le Luxembourg. Il se trouve que le Luxembourg, je viens d’y passer deux années. Paradis/anus de l’Europe. Je viens de m’installer à Lyon. J’ai écrit un roman, à Luxembourg, sur le monde de la nuit, dans lequel j’avais pas mal évolué. Les putes russes ne tombent pas amoureuses, c’était le titre. J’avais le sentiment d’avoir pondu un livre complémentaire de ceux de Denis. Lui décrivait le Luxembourg des banques, moi celui des boîtes de nuit et des claques. Lui les affaires, moi les banquets. Lui les robber barons, moi les patrons des V.I.P Room et autres Wham.

J’ai déniché son email. Denis Robert. Un type dont j’admirais le taf et le combat. Un type qui, en théorie, n’a pas de temps à perdre avec un jeune auteur sans éditeur. Un type qui aurait aussi très bien pu être un sale con. On ne peut pas savoir. Je ne le pensais pas, parce qu’un sale con n’aurait pas écrit ses livres. J’avais raison. Denis est ce qu’on appelle, au comptoir des bistrots, un bon gars. Un chic type. Il a fait l’effort de commencer Les putes russes ne tombent pas amoureuses. Pas accroché plus que ça. Et puis j’ai écrit BAD TRIP.

J’ai supplié Denis de le lire. Je me suis fait tapis, je me suis fait paillasson. Je lui ai raconté mon quotidien, mes 40 heures par semaine comme serveur, et tout le reste du temps comme auteur. Et il a lu…

J’ai toujours entendu dire que du talent sans réseau, cela ne vaut pas mieux que du réseau sans talent. C’est vrai. Un éditeur ne publie pas un livre parce qu’un de ses potes le lui demande. Un premier éditeur n’a pas accroché à BAD TRIP. C’est pas mal, mais non. Alors continue de bosser, et ta race. Un second éditeur. Isabelle Solal, de chez Hugo et Cie. Elle accroche. Elle m’envoie un mail salvateur. Elle ne peut rien me promettre, mais elle aimerait publier ce livre... Quelques mois plus tard, je signais mon premier vrai contrat.

LES DIFFÉRENTS TITRES

Il y a eu Bio-Skunk, il y a eu Lidl, et il y a eu Ta Race ! Bio-Skunk, je l'ai abandonné. Trop d'années que je le trimballais ce titre. Et puis je ne voulais pas de la référence à la beu. Pour Lidl, une idée de Denis, on a eu peur que le groupe LIDL ne le prenne mal. On ne sait jamais, et on évite toute possibilité de procès. Pour Ta Race, enfin, les discussions ont été âpres. Ce que j'aimais dans ce titre, c'était le côté agression. Dans le même esprit que Nique Ta Mère, dont j'ai tout de même adoré tous les albums. Là, c'est la maison d'édition qui a coincé. Il n'ont pas été choqués, mais ils ont trouvé que le lien avec l'histoire n'était pas assez franc. Pour moi, ça l'était. Denis Chapuis, mon héros, dit Ta Race à l'administration, et c'est exactement ce que cette même administration lui répond : Ta Race !

Bad Trip a été retenu. Une idée de la maison d'édition, que j'ai acceptée et que je défends. Ce qui me plaît, c'est le titre en anglais, parce que ça claque. J'ai écrit plusieurs romans, avant d'être publié, et ce que je retiens de ces essais, de ces roman-brouillons, ce sont les titres. Pluck. Wandering Stars. Mind The Gap... Des titres qui sonnent francs, comme une chanson des Beastie Boys, des Super Grass, ou encore des Roots. Les titres en Français sont moins percutants que ceux en Anglais, tout comme le Rock, le Rap ou la Pop s'écoutent en anglais. La voix, dans ces styles de musique, n'est pas là pour donner du sens, pour raconter quelque chose, elle n'est là que comme instrument supplémentaire. Je le vois comme ça. Je n'ai jamais rien appris d'intéressant en écoutant un album de David Bowie, de Portishead ou de Cypress Hill.

Transition que je n'avais pas prévu en commençant cet article : la Star Academy. J'ébauche ce thème dans Bad Trip. Je parle de la Bâtards Academy, et de son présentateur vedette : Mycose. La Bâtard Academy, c'est l'ennemi. Des gens qui veulent faire croire que l'art se résume à de la technique, technique de scène, technique vocale, etc. Que ces élèves ahuris apprennent ces techniques, grand bien leur fasse. Mais que l'on ne vienne pas nous dire que ce sont des artistes : ce sont des interprètes.
Une oeuvre d'art, quelle qu'elle soit, doit remplir trois conditions. Il doit y avoir artfact, il doit y avoir volonté de créer, et il doit y avoir reconnaissance du monde de l'art. Qu'importe si l'oeuvre est lamentable ; si ces trois conditions sont remplies, le statut d'oeuvre est "accordé". Or, les élèves de la Bâtard Academy ne produisent aucune création, ils interprètent. Du vent. Et du balais !

L'ARGUMENTAIRE DE L'ÉDITEUR

Bad trip
Jacky Schwartzmann
Office : 17 janvier 2008
13, 50 euros

Denis, la trentaine à la dérive, looser professionnel nourrit à l’égard de la société, ses représentants, et surtout… son administration, un ressentiment tenace. Ta race !
Ancien dealer, au RMI parce que les drogues douces ont été légalisées, il traîne sa chienne de vie du Lidl, le supermarché local, au bar du Cours Charlemagne, tenu par un Chinois, qui ferme amicalement les yeux sur l’ardoise de bières consommées au comptoir.

Seuls les joints de Skunk et Bioskunk (une qualité d’herbe vendue - très chère - en pharmacie) que Denis prépare affectueusement à son épouse Brigitte, semblent apaiser cette dernière des douleurs non identifiées, mais persistantes qui la tenaillent de l’intérieur.
Dans leur 45 m2, vivant d’allocations chômage, d’aides au logement et autres RMI, ils tirent le diable par la queue, lorsqu’un coup de fil en apparence salvateur de l’ANPE, va leur redonner espoir. Si Denis finit par trouver du travail, l’absurdité des rouages du système social, fait basculer sa vie, dans une spirale encore plus infernale…

Le Livre :
Sur fond de roman social, Bad Trip raconte, à la manière d’une tragi-comédie, les tribulations épiques d’un anti-héros attachant et plein d’humour. Le narrateur porte un regard acide et sans concession sur la société contemporaine.

Un roman réaliste, porté par un langage cru, imagé et drôlatique.

L’auteur
Né le 30 juillet 1972 à Besançon, l’auteur grandit à Planoise, le quartier sensible de la ville. Balloté dès l’age de cinq ans par le divorce de ses parents, il évolue jusqu’à sa majorité entre le monde de la bourgeoisie provinciale et celui du prolétariat des cités.
Bac en poche (à 21 ans), objecteur de conscience, il arrête la fac de Philo, après deux ans, pour se consacrer à l’écriture et enchaine alors, pour vivre, les petits boulots. Pion dans un collège, libraire, barman, serveur, il est aujourd’hui premier chef de rang dans un Bouchon de la rue Mercière, à Lyon.
Lauréat du Prix du roman Policier de la Ville de Besançon en 2003 (Salon du livre) pour un texte resté inédit à ce jour.
Bad Trip est son premier roman.

MON ARGUMENTAIRE



Le roman, tel que je le vois, et tel que je l'ai décrit dans ce mail pour Isabelle Solal. Je tentais, alors, de défendre la couverture avec la photo de l'enfant. Pour la petite histoire, cette couverture n'a pas été retenue, et je m'étais rangé à l'avis de la maison d'édition.

<< Bonjour Isabelle ;
c'est une illustration de la notion d'habitus, énoncée par Bourdieu. que l'ensemble des habitudes, références, comportements d'un individu lui viennent de la cellule familiale. un gosse de bourge a déjà entendu de la musique classique à 10 ans, il est déjà allé au théâtre, il a vu mille fois ses parents regarder des films d'auteurs sur arte, lire des livres, le journal, etc. un gosse de prolo n'a jamais entendu de classique, et il est sûr que la star ac est un programme culturel. enfin bref, c'est du déterminisme, oui, mais pas dans les gênes, plutôt dans l'hérédité culturelle. enfin bref, ce que je veux dire, c'est qu'à l'âge du gamin sur la photo, son avenir est déjà tracé.

je vous avais parlé du divorce de mes parents. cette photo date de quelques années après. ce n'était pas un divorce comme les autres parce que ma mère a changé de "couche" sociale. bref : j'ai eu la chance d'avoir deux habitus, et les deux coexistent en moi. ça donne quoi ? j''aime NTM et je kiffe Tchaikowsky. je lis presque un livre par semaine, et je ne rate aucun match de foot sur Canal. ça donne, enfin, un auteur qui écrit comme on parle. ce roman, c'est la vie que j'aurais pu avoir, si mon beau-père (un type exceptionnel, un modèle, et je pèse mes mots) n'avait pas débarqué dans nos vie.

sur cette photo, je suis à la charnière de ces deux mondes. c'est comme ça que j'interprète ce regard triste et étrange.

très tôt dans le roman, le héros parle de son père, militant cgt, et il raconte les soirées à table lorsqu'il avait 7 ou 8 ans. à la fin du roman, il fait encore un retour sur son enfance, les posters, les baskets et les survêtements. et la conclusion : papa
je suis comme toi, j'ai du Krazuki dans les veines, etc. le héros, tout abruti qu'il est, comprend à la fin, avec ses mots, la notion d'habitus. et la conclusion de cette conclusion, c'est que l'habitus n'est pas forcément lié à l'intelligence. des types
bien éduqués et super con, j'en ai croisé des tonnes. des types de cité qui comprenaient, seuls, avec leurs mots, des concepts de philo ou de socio, j'en ai rencontré autant.

ce roman, finalement, est un roman sur l'enfance. comment tout se joue à cette période. d'où la photo.

ESSAIS DE COUVERTURE







<< Un enfant de 7 ans qui regarde et qui juge déjà le monde >>. Ma mère

COUVERTURE DÉFINITIVE